Les Feux de l'Amour
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Cristaldelune
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Cristaldelune
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   Posté le 17-03-2004 à 09:03:06   Voir le profil de Cristaldelune (Offline)   Répondre à ce message   http://35273.aceboard.net/nouveaupost.php?rub=182&login=35273   Envoyer un message privé à Cristaldelune   




La première scène de cette longue série débute dans un hôpital à Chicago.
On y retrouve Brad Eliot ; chirurgien neuropsychiatre brillant, tentant par tous les moyens de sauver un petit garçon d’une mort presque certaine.
Ce petit n’est autre que le fils de Barbara, sa fiancée.
Malheureusement, il était trop tard et le destin en avait voulu autrement.
Brad se sentait si responsable ! Il n’en était pas à sa première opération pourtant ! Et pourquoi lui ? Pourquoi, pourquoi !

Il était fou de rage et de douleur.

La situation était insoutenable. Il devait fuir, s’effacer du monde ; lui qui avait laissé mourir un enfant de ses propres mains. Il avala une boîte de comprimés, et effondré, se dirigea vers le parking de l’hôpital. Il ne savait pas où il irait. De toute façon, cela lui importait peu. Il irait où le destin le mènerait.

Un malheur n’arrivant jamais seul, il se fait agresser par un inconnu et se retrouve sans papiers, argent ni voiture, le voleur ayant même pris le soin d’échanger ses vêtements contre de vieilles loques.
Résigné, il se mit à faire du stop et fut finalement pris par un routier complaisant.

Il n’avait plus un sou, aucun bien personnel et en prime, une grosse bosse sur le front.
Le chauffeur ayant atteint sa destination, le déposa sur le bord de la route.
Encore hagard, il se demandait où il avait bien pu atterrir. Il ne dû pas attendre très longtemps car devant ses yeux se dressait une pancarte signalant qu’il se trouvait à Génoa City dans le Wisconsin.

Il erra longuement dans les rues de la ville, s’arrêtant parfois pour dormir. Il était en piteux état avec ses vêtements déchirés et sa mine de chien battu.
La faim le tenaillait depuis un bon moment, et il s’arrêta devant le premier restaurant qu’il trouva : « Chez Pierre »

Il était tellement affamé, qu’il rentra, commanda un steak, et avoua finalement à la serveuse Sally McGuire qu’il ne pourrait pas la payer.

Au même moment, Stuart Brooks faisait connaissance avec Snapper Foster une table plus loin.
Sally, avait gardé tout au long du repas un œil attentif sur Snapper, ce jeune étudiant en médecine.
Elle savait bien qui était Stuart Brooks : il était le père de Chris Brooks, cette étudiante de l’université contre qui elle avait une dent vu qu’il s’agissait de la petite amie de Snapper.

Stuart voulait juste savoir qui était ce jeune garçon qui avait volé le cœur de sa fille, et ce dîner était l’occasion de discuter entre hommes.

Snapper semblait aimer Chris suffisamment, mais il y avait ce petit je ne sais quoi d’indifférence qui dérangeait beaucoup Stuart.

Stuart avait surpris la conversation entre Brad et Sally. Comprenant que celui-ci ne pourrait pas payer son repas, il appela Sally et lui régla l’addition.

Brad repris son calme, et promis de le rembourser dès qu’il le pourrait. Il était sincère et Stuart lui demanda de passer chez lui, afin de lui proposer un travail.

Le lendemain, Brad, s’arrêta à l’adresse qu’il avait reçue et apprit qu’il s’agissait des « Chroniques de Génoa City »
Stuart fit faire à Brad le tour des lieux, et lui expliqua comment les choses fonctionnaient.
Ayant compris tout le fonctionnement de l’entreprise, Stuart lui offrit de travailler pour lui.
Au début Brad ne s’occupait que des rubriques matrimoniales et nécrologiques, mais après une semaine, il écrivait déjà de petits reportages.

Il rédigeait parfois des les éditions nocturnes, et c’est ainsi qu’il pu lire dans l’une de ces dépêches, « Le docteur Brad Eliot de Chicago a été retrouvé mort lors d’un accident de voiture. »
Brad réalisa que la personne qui avait volé sa voiture et ses papiers lorsqu’il avait décidé de quitter Chicago, avait été tué lors d’un accident. Il apprit aussi que sa fiancée Barbara avait identifié le corps carbonisé comme le sien. On avait retrouvé sur le corps sa bague et son épingle à cravate.
Cela n’avait plus d’importance, pensait-il !

« Barbara est probablement heureuse que je sois mort après ce que j’ai fait à son fils. »

C’était le moyen le plus sûr de mourir, et de recommencer sa vie à Zéro.

Stuart Brooks était le mari de la ravissante et belle Jennifer Brooks et le père très moraliste de 4 filles exceptionnellement attirantes : Leslie, Lorie, Chris et Peggy.
Leslie était l’aîné et pianiste. La seconde, Lorie, vivait à Paris et l’étudiait l’art. Chris était au collège et Peggy, la cadette était à l’école supérieure.

Un, jour, Stuart invita Brad chez lui, et le présenta à toute sa famille.
Il semblait tout particulièrement tout mettre en œuvre pour qu’il se retrouve seul avec sa fille aîné, Leslie. Celle-ci jouait un de ces récitals de piano que tous apprécient.

C’était un acte étrange de confiance et d’intuition de la part de Stuart. Brad insistait pour garder un voile de mystérieux sur son passé, et répondait toujours vaguement aux question le concernant.

Brad avait un insondable et inexplicable effet sur la plupart des gens.

Il inspirait confiance et était toujours prêt à aider les autres.

Leslie Brooks était plutôt réservée et timide, et lorsqu’elle rencontra pour la première fois Brad elle osait à peine le regarder. Elle avait tellement passé de temps à étudier pour devenir pianiste qu’elle en avait complètement négligé sa vie sociale.
Elle passait tout son temps libre à pratiquer des gammes, rêvant d’une carrière de pianiste professionnelle.
Elle n’avait jamais eu de rendez-vous amoureux, et perdait tous ses moyens en compagnie d’un homme.
Brad réalisa une fois de plus ce que Stuart essayait de faire. Il voulait que lui et Leslie soient plus proches.
Brad n’était pas sûr d’être encore intéressé par une femme en ce moment. Sûrement pas après ce qui s’était passé à Chicago.

Mais n’était-ce pas là ma moindre des choses qu’il pouvait faire à un homme qui avait sauvé sa vie ?

Cette soirée là, Brad prêta particulièrement attention à Leslie, bien que cela la gêne. Elle qui était sis timide !
Il lui demande de jouer Mozart pour lui, ce qu’elle fait avec passion.
A la fin du repas, Chris et Peggy ne se sentaient plus de joie de bavarder et de blaguer, et Stuart et Jennifer commençaient vraiment à apprécier Brad.

Brad proposa un rendez-vous que Leslie déclina tout d’abord. Mais comme il insistait, elle finit par accepter.
Alors qu’ils s’étaient fixé rendez-vous quelques jours par après, Brad demanda à Leslie qu’elle lui joue une fois de plus du piano. Elle le fit ; et ce fut la première fois qu’elle sortit réellement de sa coquille.
Brad l’embrassa.

Leslie finit par ressentir un désir autre que celui qu’elle avait pour la musique au moment où sa timidité faisait place l’amour.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle tombe sous le charme de ce mystérieux inconnu, ce premier amour de ses 22 ans.

Brad et Stuart discutant au restaurant

Chris, la deuxième fille, la plus jeune de Stuart, était celle qui lui donnait le plus de fil à retordre. Il était malade à l’idée qu’elle ne puisse pas tirer avantage des hommes. Surtout depuis qu’elle avait manifesté son intérêt pour Snapper Foster, un étudiant en médecine, issus d’une famille pauvre.

Jennifer pensait que Stuart n’estimait pas beaucoup Snapper parce que son Oncle Bruce Henderson avait été son rival à l’époque ou il étudiait.

Oh rien de bien grave, juste une dispute de garçon, vous savez ce genre de querelles qui arrivent lorsqu’une fille est en jeu ! Et la fille en question était Jennifer ! Bruce avait fait des avances à Jennifer ce qui n’avait pas plus à Stuart.
Stuart fit évidemment tout pour que Jennifer s’intéresse à lui, et c’est ainsi qu’était née une rivalité entre les deux garçons.
Stuart semblait donc éprouver de l’indifférence pour Snapper, mais sa classe sociale plus que l’altercation qu’il avait eue avec son oncle.

Snapper était avec Chris au collège de Génoa City. Ils avaient un an d’écart et Snapper venait juste d’en sortir.
Parfois ils se rencontraient au café du collège, et Chris passait son temps à espérer qu’un jour Snapper lui fasse une déclaration.
Ils avaient pourtant déjà eu un rendez-vous, mais il ne s’était rien passé de précis…
En outre, Snapper n’avait pas l’air de savoir lui-même ce qu’il ressentait pour Chris.
Sa principale préoccupation, bien avant ses plaisirs personnels, était de réussir ses études en médecine et aider sa mère, Liz, à inscrire son jeune frère, Greg, à l’école de droit.

Le maris de Liz qui l’avait quitté 7 ans auparavant, l’avait laissé avec deux fils et une fille, Jill, alors qu’elle travaillait à l’usine.
Cependant Liz y arrivait fort bien, quoique souvent au détriment de sa santé. Jill l’aidait en travaillant comme esthéticienne bien que rêvant de devenir top-modèle.

Liz voulait voir ses deux garçons avoir une carrière professionnelle florissante, et peut-être même les marier à une fille de bonne famille comme Chris Brooks.

Chris invita Snapper pour un dîner en famille.

C’était une soirée importante pour elle, et elle en était très excitée.
Mais le temps passa et personne ne vit jamais arriver Snapper !
Chris était consternée, mais loin de perdre tout optimisme. Il devait y avoir une explication pour qu’il ne vienne pas.
Le retrouvant finalement, Chris lui réclama les raisons pour lesquelles il ne s’était pas montré.
Il lui avoua simplement qu’il s’était endormi et n’avait pas quitté son lit de toute la soirée.
En vérité, il était épuisé par l’école et le travail qu’il abattait afin de combler les dépenses de sa famille.

Il avait aussi omis de dire qu’il avait rendu une visite à Sally McGuire. Et Sally, qui en était amoureuse, ne l’avait pas réveillé comme il le lui avait pourtant demandé…

Chris continua donc à avoir foi en Snapper, crédulité que son père ne partageait pas. Il commençait même à ne plus l’apprécier.
Stuart décida comme il ne lui faisait pas vraiment confiance, de le faire suivre par un détective privé.
Le jour suivant, Chris attendait Snapper au « Delhi ». Elle y était depuis le début de l’après-midi, et fatiguée d’attendre, elle décida de partir. Mais comme par enchantement, Snapper apparut.

Elle lui proposa de le raccompagner à sa maison et lui remis les clefs de sa voiture.
Alors qu’il venait de démarrer, elle lui suggéra presque innocemment que rouler dans la campagne était plus plaisant.
Ils quittèrent la route, se retrouvèrent dans un endroit calme, et commencèrent à se mettre à l’aise. Chris remarqua que Snapper n’était pas comme avant. Il était plus agressif avec elle.
Lorsqu’il commença à vouloir aller trop loin, elle le repoussa. Snapper surpris ; lui dit qu’il comprenait et qu’il attendrait qu’elle se sente prête.
Mais elle pouvait bien lire sur le visage de Snapper la déception d’en être resté là.

Il retourna sur son siège et rendis les clefs à Chris.
Au moment où il s’éloignait de la voiture, Chris, désemparée, lui cria qu’elle aimait.
Snapper lui répondit aussi qu’il aimait.
Ensuite elle démarra et s’éloigna.
Snapper se dirigea vers une cabine téléphonique et composa le numéro de Sally. Il allait la voir.

Sally enfila en vitesse des sous-vêtements aguichants.
Elle et lui se voyaient depuis un bon bout de temps maintenant. Ils étaient fait l’un pour l’autre, pensait-elle.
Ils se ressemblaient tellement. Pas comme cette gosse de riche qu’était Chris.
Non, Sally était la femme qu’il lui fallait, et bien que Snapper dise qu’il n’était pas prêt pour le mariage, elle ne voulait pas laisser ce futur docteur lui glisser entre les doigts.
Non, ce soir elle avait décidé d’être enceinte de Snapper !
Elle devait faire quelque chose pour sceller leurs destins, sinon elle resterait toute sa ville une fille insignifiante à Génoa City.

Lorsque Snapper arriva, il ne fallut pas longtemps pour qu’elle le séduise.

Il passa la nuit entière, ne se doutant pas qu’un détective que Stuart avait engagé prenait des photos.

Le jour suivant, Stuart, revint à la maison plus tôt que prévu. Il voulait parler à Chris seul à seul.
Il lui expliqua qu’il avait des preuves que Snapper avait des relations intimes avec une femme qui s’appelait Sally.
Chris en fut consternée. Elle était aussi très fâchée que son père se soit mêlé de sa vie privée. Elle quitta la maison en larmes, trouva un travail et se suffit à elle-même.

Elle commençait à aimer son nouveau style de vie. Elle travaillait pour Greg Foster, le frère de Snapper au centre d’aide juridique et avait trouvé un appartement.

Son père avait contacté Greg auparavant et en échange de subsides pour ses études, lui avait demandé d’engager sa fille comme secrétaire. Tout cela bien sur sans qu’elle ne soit au courant de rien.

La vérité refaisant toujours surface, Chris fut mise au courant de l’arrangement. Furieuse contre son père, et voyant que celui-ci ne la laissait pas vivre sa propre vie, elle décida de quitter son travail.
Greg était très déçu d’autant plus qu’il en était tombé amoureux.

Dans sa recherche pour de nouveaux emplois, Chris s’arrêta dans un bar pour boire un verre. Un homme d’un air convenable lui proposa de la raccompagner jusque chez elle. Seulement Georges Curtis avait autre chose en tête. La suivant jusque son appartement, il la brutalisa et la viola.
Lorsqu’il partit, elle appela immédiatement sa sœur Leslie pour qu’elle vienne à son secours.
Leslie et Brad arrivèrent, et décidèrent, vu son état, de l’emmener à l’hôpital.
Leslie était impressionnée et curieuse des connaissances médicales de Brad.
Elle commençait à réaliser qu’elle ne savait pas grand chose sur lui.
Elle aimait un étranger.

Jill Foster, la plus jeune sœur de Snapper et Greg, travaillait dans un salon de beauté. Elle rêvait de luxe, de bijoux, de pouvoir.
Elle se plaignait toujours de son travail, mais elle n’avait pas le choix. Sa famille avait désespérément besoin d’argent et chacun devait y mettre un peu de son salaire.
Comme elle refusait d’aller au collège, elle n’avait pas trop d’alternative.

Une de ses meilleures clientes, était la richissime Catherine Chancellor. Jill enviait son pouvoir et sa fortune, et rêvait du jour où elle posséderait tout ce que Catherine avait.
Un jour, l’occasion qu’elle attendait se présenta.
Madame Chancellor qui était alcoolique, renvoya sa domestique dans un coup de colère.
Jill qui fut mise au courant, fit tout pour se faire engager. Et ce fut le cas à son grand bonheur.

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